Project Description

/ AFGHANISTAN 
Accès à la santé infantile et maternelle

CONTEXTE

En Afghanistan, une grave crise humanitaire persiste, aggravée depuis la prise du pouvoir par les talibans en août 2021. Environ 69 % de la population n’a pas accès à des ressources suffisantes pour répondre à ses besoins fondamentaux. Elle s’est aggravée par les tremblements de terre, la sécheresse, l’instabilité économique, le changement climatique, l’afflux de rapatriés à la frontière…

Les femmes et les filles sont les premières victimes de cette violence. L’Afghanistan est le pire pays au monde où naître fille. Effacées de la société, privées d’éducation, de travailler, de se déplacer librement, de se vêtir librement… Les droits des femmes et des filles sont bafoués avec mépris chaque jour qui passe.

Sept citoyens afghans sur dix sont privés d’accès aux services de santé essentiels, ce qui fait peser un lourd fardeau sur les femmes et les jeunes filles dans le contexte de la crise économique. Plus de deux million d’enfants souffrent de malnutrition. Leur système immunitaire étant affaibli, ils risquent davantage de mourir de maladies infectieuses. L’acheminement de l’aide humanitaire reste aujourd’hui limité.

Pio Smith, directrice régionale de l’UNFPA pour l’Asie et le Pacifique, a souligné l’impact dévastateur sur les femmes et les jeunes filles lors d’une visite en décembre 2023 dans la province d’Herat, où les sentiments de désespoir et les pensées suicidaires prédominent en raison des crises humaines et des tremblements de terre. Mme Smith insiste sur le besoin urgent de soutien psychologique et social pour aider les femmes et les jeunes filles.

50 000 filles et femmes bénéficiaires du projet

24 femmes meurent chaque jour en couche (2020, OMS)

LE PROJET

Les femmes ne peuvent presque plus pratiquer la médecine en Afghanistan. Pourtant, ce sont majoritairement elles qui soignent les autres femmes, créant de facto un manque et surtout un danger sanitaire pour les femmes et les filles. La santé est à ce jour le seul domaine où les talibans acceptent encore une aide humanitaire étrangère.

Au milieu de cette crise, le projet de santé d’urgence Stand Speak Rise Up ! s’efforce de fournir des services de santé essentiels aux mères et aux enfants de la province du Nuristan. Avec une population d’environ 167 000 personnes travaillant dans l’agriculture, l’élevage et le travail journalier, le Nuristan est confronté à des changements climatiques saisonniers. L’objectif principal du projet est de réduire la mortalité, en particulier des enfants et des femmes accouchant.

Objectifs et actions prévus :

  • Formation des femmes médecins (formation, distribution de matériel médical, etc.)
  • Réduction de la mortalité infantile (distribution de kits d’accouchement stérilisés, distribution de nutriments pour les nourrissons, campagnes de vaccination, etc.)
  • Prévention de la santé des femmes (sensibilisation aux cancers féminins, contrôles gynécologiques, etc.)
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Afghanistan : le plaidoyer de Stand Speak Rise Up! porté par Chékéba Hachemi dans les médias

A onze ans elle a fui seule l’Afghanistan pour échapper à la guerre. Réfugiée en France, elle a consacré sa vie à l’émancipation des femmes afghanes. Première diplomate afghane, en poste auprès de l’Union européenne entre 2002 et 2005, elle a fondé l’Afghanistan libre et l’ONG « Stand Speak Rise Up » qui soutient les survivantes de vi 

À travers l’association Stand Speak Rise Up!, une conseillère de la Grand-Duchesse de Luxembourg se bat pour le peu de liberté qu’il reste aux femmes d’Afghanistan.

Éric Cheysson, chirurgien et président de La Chaîne de l’Espoir, parle de “féminicide social”. Chékéba Hachemi, co-fondatrice de l’association luxembourgeoise Stand Speak Rise Up!, évoque elle “une forme de génocide en même temps qu’un pied de nez à l’Occident”.

La loi promulguée le 22 août dernier par le gouvernement taliban pour « promouvoir la vertu et prévenir le vice » régit désormais de nombreux aspects de la vie des Afghans selon la loi islamique, la charia. Le texte de 87 pages et 35 articles pénalise particulièrement les femmes, son point le plus aberrant étant qu’elle n’ont plus le droit de faire entendre leur voix.

En Afghanistan, les femmes n’ont désormais plus le droit de faire entendre leur voix en public. Trois ans après leur retour au pouvoir, les Taliban continuent peu à peu d’effacer, « au nom de l’islam », la moitié de leur population face au silence de l’autre. Jusqu’où iront-ils ? A quoi ressemble la vie aujourd’hui à Kaboul et ailleurs ? Y a-t-il une porte de sortie à cette prison ? On en parle avec Chékéba Hachemi et Eric Cheysson.

Les femmes et les filles afghanes continuent d’être effacées de l’espace public par les lois toujours plus liberticides des talibans.
Chékéba Hachémi , co-fondatrice de Stand Speak Rise Up!, a souligné sur TF1 l’inaction de la communauté internationale face à cette terrible situation.

Par une nouvelle loi, les Talibans étouffent encore davantage les droits des Afghanes. Chékéba Hachemi, co-fondatrice de Stand Speak Rise Up!, a dénoncé sur France 2 cette nouvelle loi talibane, qui constitue un nouveau recul des droits des femmes afghanes. La situation en Afghanistan est dramatique. 

Trois ans après la prise de pouvoir des talibans, les droits des femmes en Afghanistan continuent de se dégrader. Pour ELLE, Chékéba Hachemi, présidente d’Afghanistan Libre et cofondatrice de Stand Speak Rise Up, réagit à la nouvelle loi sur la morale, qui réduit les femmes au silence.

Jerome Bloch met en avant les propos de Chékéba Hachemi, cofondatrice de Stand Speak Rise Up!, sur la situation dramatique des femmes en Afghanistan.

Stand Speak Rise Up! se mobilise pour les femmes et les filles afghanes à travers des projets de distributions d’urgence humanitaire et l’accès à la santé maternelle et infantile.