Project Description
/ Formation européenne EJTN & Stand Speak Rise Up! : renforcer l’expertise juridique sur le viol comme arme de guerre
Un enjeu majeur : mieux comprendre, qualifier et poursuivre ces crimes afin de garantir justice et protection aux Survivantes.
Une formation inédite
Cette première session en ligne a réuni plus de 160 participants, issus de plus de 12 nationalités, démontrant l’intérêt croissant des magistrats, avocats et experts juridiques européens pour cette thématique essentielle.
En ouverture, Chékéba Hachemi, cofondatrice de Stand Speak Rise Up! aux côtés de S.A.R. la Grande-Duchesse Maria Teresa de Luxembourg, a rappelé le cœur de la mission portée par l’association :
« Nous ne sommes que la partie visible de l’iceberg. Les véritables héroïnes sont les Survivantes elles-mêmes. »
Son intervention a permis d’introduire les actions de Stand Speak Rise Up! en matière de justice, de plaidoyer et de soutien direct aux femmes victimes de violences sexuelles en temps de conflit.
Comprendre le viol comme arme de guerre dans le cadre du droit international
Les participants ont ensuite entendu Vaios Koutroulis, professeur de droit international, qui a apporté un éclairage essentiel sur la qualification juridique de ces crimes.
Il a détaillé la manière dont le viol et la violence sexuelle en situation de conflit peuvent constituer :
- des crimes de guerre,
- des crimes contre l’humanité,
- et, dans certains cas, des crimes de génocide,
conformément aux normes du droit international humanitaire, pénal et des droits humains.
Cette mise en perspective juridique est fondamentale pour lutter contre l’impunité et renforcer les capacités d’action des professionnels confrontés à ces dossiers complexes.
Une session modérée par Charles-Eric Clesse : jurisprudence et cadres internationaux
La formation a été modérée par Charles-Eric Clesse, magistrat, directeur adjoint de l’Institut de Formation Judiciaire, et administrateur de Stand Speak Rise Up!.
Sous sa direction, les échanges ont porté sur :
- la jurisprudence internationale relative aux violences sexuelles en temps de conflit,
- les traités et textes de référence,
- les cadres relatifs aux droits humains, notamment en matière de violence sexuelle et reproductive,
- les défis persistants pour documenter, qualifier et poursuivre ces crimes.
Cette session a permis d’outiller concrètement les praticiens du droit afin d’améliorer la prise en charge judiciaire de ces violences et de renforcer la lutte contre l’impunité.
